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Toutes les peintures ont UN point en commun : les pigments. Quel que soit l’effet désiré, la peinture utilisée…, cette règle demeure : on ne peut avoir de peintures sans couleurs, et de couleurs sans pigments ! Les différentes peintures se définissent donc par leurs composants variés, qui vont permettre à l’artiste de modeler la texture de sa peinture à sa guise. Une œuvre unique commence donc par un procédé unique et approprié. Il est ainsi primordial lorsque l’on veut se lancer en peinture, de cibler quelle technique nous convient.
L’aquarelle
L’aquarelle est la peinture par excellence lorsque l’on désire un jeu de transparences marqué. Elle permet également de multiplier les nuances à l’infini. Malgré son apparente facilité et en raison du court temps de séchage, l’aquarelle exige toutefois une grande rapidité d’exécution. Présentée en petits pots ou en tubes, elle est très pratique et s’applique sur un papier épais. Coupée uniquement avec de l’eau, elle ne peut être diluée à aucun autre composant. Ses effets restent donc limités aux magnifiques rendus de couleur. Elle a pourtant un atout indéniable. Un artiste peut commencer un tableau à l’aquarelle et le finir à l’huile sans problème. L’inverse est impossible. Pour ceux qui veulent d’abord mettre en avant la couleur, puis se concentrer sur les effets, cette technique est parfaite. Cependant, les œuvres à l’aquarelle ont tendance à s’abîmer facilement avec le temps, car gorgée d’eau, la peinture se fissure. Pour une toile qui dure, il convient de maîtriser la quantité ou se tourner vers une autre technique.
La gouache
Coupée également à l’eau, traditionnellement l’eau gommée, la gouache ressemble quelque peu à l’aquarelle. Cependant plus épaisse (en raison des composants ajoutés tels que la craie), elle permet le jeu des nuances et des lumières en limitant l’effet de transparence. On peut ainsi facilement alterner les effets : avoir le fini transparent et léger de l’aquarelle ou beaucoup plus foncé et mat, comme avec la peinture à l’huile. Avec la gouache, on peut en effet peindre sur des surfaces foncées, en gardant la luminosité, sans pour autant perdre son aspect couvrant, ni virer dans l’excès et avoir une trop grande opacité. Soluble dans l’eau, la gouache sèche très rapidement. Elle est donc conseillée à tous ceux qui ont le pinceau précis et rapide.
La peinture à l’huile
La peinture à l’huile est sans conteste la plus utilisée en art. Son point fort ? Elle se prête à toutes sortes de techniques. Elle peut s’appliquer en différentes couches rendant de magnifiques jeux de contrastes (ombre/lumière) à la manière des peintres de la Renaissance ou par petites touches plus épaisses donnant du relief à la toile, à la manière des impressionnistes ou des fauvistes. Et cela, grâce à l’huile qui est mélangée aux pigments. L’huile permet en effet à la peinture un séchage plus lent et ensuite, lui confère un aspect lumineux tout en préservant son aspect au fil du temps. Elle est recommandée aux peintres avec expérience, car son travail reste précis.
L’acrylique
La peinture acrylique à la même base de pigmentation que la peinture à l’huile ; la seule différence entre les deux techniques est le composant avec lequel on les coupe : le liant. Dans le cas de l’acrylique, il s’agit d’une résine polymère qui rend la peinture plus souple et fluide que l’huile. Certains artistes, désireux de donner davantage de matière, ajouteront du talc ou de la craie. L’acrylique s’accommode donc facilement, selon l’effet que l’on veut donner. De plus, elle s’avère une excellente alternative à l’huile : son temps de séchage est plus long et son rendu, d’aussi bonne qualité. Utilisable sur n’importe quel support (papier, toile…), on peut aisément, selon l’effet désiré, jouer avec sa brillance ou son côté mat, en coupant avec plus ou moins de résine les pigments.
L’encre de Chine
Généralement associée à l’écriture, l’encre de Chine n’en demeure pas moins étroitement liée à la peinture, notamment via la calligraphie, le trait ou le lavis. Elle est aussi fréquemment utilisée en bande dessinée pour surligner les traits temporaires de l’esquisse. Sa composition est simple : de la gomme et de l’eau noire fumée (des matières riches en carbone mises sous combustion). Leurs proportions respectives déterminent l’intensité de l’encre. Il est donc très aisé, dans le cas des paysages par exemple, d’aménager des contrastes d’ombre et lumière. Traditionnellement d’un noir profond, l’encre de Chine se décline également en plusieurs couleurs. À noter que l’encre de Chine est indélébile alors attention aux vêtements !
Le lavis
Cette technique particulière consiste à n’utiliser qu’une seule couleur (aquarelle, encre de Chine, sépia, encre sanguine, parfois brou de noix, thé…) que l’on dissout afin d’obtenir différentes intensités de couleur. Originaire de Chine, elle fut longtemps utilisée dans tout l’Extrême-Orient pour décorer objets et accessoires, ornementer des poèmes, des histoires sur rouleaux, etc. Apparue à la renaissance en Europe, cette technique fut particulièrement prisée par les grands peintres classiques tels que Rembrandt pour traiter les clairs-obscurs. Victor Hugo, amateur de cette technique, l’a également beaucoup utilisé dans ses dessins. Très complexe, le lavis ne supporte aucune retouche. Il convient donc d’être minutieux et précis.
La tempera
Longtemps oubliée, remplacée dès le XVe siècle par la peinture à l’huile, cette technique fortement utilisée au Moyen Âge pour peindre les icônes sur les murs d’église ou les panneaux de bois revient peu à peu au goût du jour. Composée de pigments coupés avec de l’œuf (soit le jaune, soit le blanc), et parfois de l’huile de lin, du miel ou des gommes végétales, elle offre une peinture riche en couleurs et en transparence.
La peinture sur soie
Cette technique particulière ne s’applique pas, comme son nom l’indique, sur toile ou papier, mais sur de la soie. Et la soie fusant rapidement, il est nécessaire de réaliser un serti des couleurs en appliquant un diluant à base de latex, la gutta. Appliquée minutieusement au pinceau ou à la burette, elle fait office de barrage empêchant la peinture de fuser dans les fibres. On étendra ensuite au pinceau les couleurs, des colorants traditionnellement dilués à l’eau et à l’alcool et très fluides. Si les couleurs peuvent se mélanger à l’infini il convient de ne jamais retoucher une surface sèche sans risque de la marquer d’une auréole. Les couleurs doivent ensuite être fixées dans une étuve à la vapeur (cocotte minute ou boutique spécialisée). Diverses techniques de peinture existent : l’utilisation d’un antifusant avant l’application des couleurs, la technique du sel pour un effet marbré, le batik qui consiste en la superposition de couleurs…
Posté par Sébastien | Commentaires (0) | 01 septembre 2011 19:06:00